La question de savoir si l'assurance traditionnelle ou les actifs cryptographiques sont supérieurs mérite une réflexion approfondie.

En apparence, l'assurance promet d'échanger une prime d'aujourd'hui contre une indemnisation future. Mais cette équation comporte un risque : la dépréciation continue de la monnaie fiduciaire. Plus la durée de la police est longue, plus cette perte de pouvoir d'achat devient évidente. Après dix ou vingt ans, cette indemnisation pourrait valoir bien moins que ce que l'on imaginait au départ.

À l'inverse, le Bitcoin construit une logique différente. Sa rareté ne dépend d'aucun système, elle transcende le temps et les frontières. À court terme, il peut effectivement connaître des fluctuations violentes, mais en regardant sur une période plus longue, tous les bruits du marché seront digérés par l'histoire. C'est cela le véritable fonds de réserve autonome — insensible à l'inflation, à l'évolution des politiques, une valeur protégée purement par les mathématiques.