Wall Street entre dans le RWA, c’est un fait. BlackRock a lancé BUIDL, Franklin lance des fonds sur la chaîne. Des trillions de fonds frappent vraiment à la porte.

Mais il y a un problème gênant : les projets RWA dans lesquels vous investissez sont-ils vraiment sûrs ?

Il semble que beaucoup de projets se vantent beaucoup. Leur site web est brillant, leur livre blanc est flamboyant. Mais dès qu’on regarde la logique sous-jacente, on se rend compte que tout est en mode manuel — c’est-à-dire que tout est une opération manuelle.

Qui confirme que le titre de propriété est authentique ? C’est le projet lui-même qui le dit. Qui confirme que la trésorerie contient réellement des actifs ? La société d’audit engagée par le projet. Où sont les rapports d’audit ? Dans le Google Drive du projet.

Ce n’est pas de la décentralisation ça ? C’est juste prendre la vieille opération en boîte noire du Web2, et la recouvrir d’une couche Web3.

Ce qui est le plus dur à avaler, c’est que tout le secteur RWA ressemble actuellement à ça — plein de captures d’écran PS, de certificats expirés, de documents falsifiés. Mais faute de mécanisme de vérification en temps réel, ces faux certificats existent en toute légitimité.

Le vrai changement, c’est quoi ? Il faut une plateforme de vérification qui ne dépend pas de l’humain, qui fonctionne 24/7 en temps réel. La vérification traditionnelle ne se fait qu’une fois par an, et ne peut vérifier que ce qui s’est déjà produit. Et si la vérification pouvait se faire chaque seconde ? Dès qu’un document hors chaîne est mis à jour, l’état sur la chaîne est instantanément synchronisé. Vous voulez détourner des fonds ? Vous n’en aurez même pas le temps.

Et la confidentialité dans tout ça ? La gestion de fonds à l’échelle institutionnelle, beaucoup de données ne peuvent pas être rendues publiques à la légère. Mais vous devez prouver que « j’ai bien cet argent », sans pour autant exposer vos factures. C’est là que la preuve à divulgation zéro (Zero-Knowledge Proof) entre en jeu — prouver l’existence d’un actif sans révéler ses détails.

C’est pourquoi certains institutions s’intéressent à ces projets qui osent introduire la vérification par IA et une véritable mécanique d’audit décentralisé. Parce que dans ce secteur, la confiance devient la seule monnaie dure. Votre système peut-il devenir vraiment transparent ? Pouvez-vous déléguer le pouvoir de vérification ?

Si votre projet RWA actuel se limite encore à la vérification de base des données — audit manuel, stockage centralisé, comptabilité manuelle — il est peut-être temps de reconsidérer la nécessité de continuer à le détenir.

La véritable révolution RWA appartient à ceux qui osent adopter la vérification technologique, ouvrir leurs données pour un audit IA en temps réel. Ce n’est pas seulement une mise à niveau technologique, c’est une réécriture complète du mode de confiance.