Récemment, deux prévisions diamétralement opposées ont circulé sur le marché : d'un côté, le célèbre investisseur Rogers annonce qu'une crise financière mondiale est à prévoir pour 2026, de l'autre, une grande institution bancaire prévoit que l'indice A-share pourrait encore augmenter de 38 % l'année prochaine.

Ces deux points de vue sont carrément opposés. L'un dit que l'économie mondiale va s'effondrer, l'autre affirme que le marché boursier chinois va continuer à prospérer. Qui a raison ? Ou bien les deux ne font que rêver en grand ?

Selon la logique de Rogers, il aime généralement juger à partir de cycles longs et de macroéconomie. La théorie de la crise financière de 2026 pourrait être basée sur des facteurs profonds comme le cycle de la dette, la bulle d'actifs, etc. Ce genre d'opinion n'est pas sans marché.

Mais d'un autre côté, la prévision d'une hausse de 38 % par cette institution n'est pas non plus sans fondement — elle repose souvent sur des variables concrètes comme les attentes politiques, les fondamentaux économiques, la correction des valorisations, etc. Les deux ont des données pour étayer leur point de vue, mais ils regardent des cycles différents.

À long terme, le risque financier versus à moyen terme, les opportunités de marché, ce n'est pas forcément l'un ou l'autre. Tout dépend surtout de la durée de votre cycle d'investissement et de votre tolérance au risque.