Les marchés mondiaux naviguent entre signaux mitigés alors que la Bourse de Toronto traverse une séance incertaine

Le paysage de la négociation de jeudi révèle une image complexe à travers plusieurs marchés, avec des indicateurs économiques clés et des décisions de politique monétaire orientant le sentiment des investisseurs. L’indice composite S&P/TSX a clôturé la séance de mercredi à 31 250,02, en baisse de 13,91 points, reflétant l’humeur prudente qui persiste le long de la rue Bay. Malgré des gains précoces, l’indice de référence a oscillé tout au long de la journée avant de se stabiliser en territoire négatif, soulignant l’hésitation des investisseurs avant la publication de données économiques cruciales.

L’attention se concentre sur les indicateurs économiques nord-américains, en particulier les chiffres de l’emploi non agricole au Canada et les lectures de l’inflation des prix à la consommation aux États-Unis, qui façonneront la direction du marché lors des prochaines sessions. Les données sur les dépenses de consommation personnelle ont un poids supplémentaire alors que les marchés digèrent les implications pour la politique des taux d’intérêt. Par ailleurs, les décisions des banques centrales, notamment celle de la Banque d’Angleterre, qui a réduit ses taux de 25 points de base, et la décision attendue de la Banque centrale européenne de maintenir ses taux, continuent de faire vibrer les salles de marché mondiales.

La force du secteur de l’énergie a offert une rare éclaircie pour les participants de la rue Bay, avec l’indice S&P/TSX Énergie en hausse de 1,5 % alors que les prix du pétrole brut se renforçaient. La hausse a suivi des développements géopolitiques affectant les approvisionnements en pétrole, notamment en ce qui concerne les mouvements de navires en direction du Venezuela. Les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate se négocient actuellement à 60,00 $ le baril, reflétant cette dynamique haussière.

Les actions asiatiques ont reculé jeudi alors que le S&P 500 et le Nasdaq ont atteint leurs plus bas niveaux en trois semaines, en raison de préoccupations concernant la valorisation du secteur technologique. cette faiblesse s’est répercutée sur les marchés européens, où les investisseurs ont pesé la réduction des taux de la BoE contre la position de politique de la BCE, ainsi que les données d’inflation anticipées.

Les contrats à terme sur les matières premières ont présenté un tableau mitigé. Les contrats à terme sur l’or ont reculé de 19,10 $ pour atteindre 4 354,80 $ l’once (en baisse de 0,44 %), tandis que les contrats à terme sur l’argent ont chuté de 0,546 $ pour atteindre 66,355 $ l’once (en baisse de 0,82 %), alors que les investisseurs réévaluent leur position de refuge en fonction des conditions économiques actuelles.