2024 ne compte plus que quelques jours, le classement annuel des actifs mondiaux a connu une inversion inattendue. Alors que tout le monde se concentre encore sur les actions technologiques et les cryptomonnaies, l’or et l’argent ont soudainement pris de l’ampleur, atteignant des prix sans précédent, et pourraient finalement devenir la classe d’actifs la plus performante en 2024. Non seulement ils surpassent largement les principaux indices boursiers mondiaux, mais même les actions des sociétés cotées lourdement en Bitcoin ont été dépassées.

Que reflète cette tendance ? Le capital envoie un message clair : face à la situation géopolitique mondiale, à la pression de dévaluation monétaire et à l’incertitude économique, ce que recherchent le plus les investisseurs n’est pas une action de croissance à haut risque ou une crypto volatile, mais une "monnaie dure" capable de réaliser une véritable valeur — des actifs en lesquels la confiance est ancrée depuis des millénaires.

Mais il existe une question intéressante à méditer. Alors que tout le monde investit dans l’or et l’argent pour se protéger, une autre voie commence à émerger discrètement : peut-on créer dans le monde numérique un outil de stockage de valeur qui possède à la fois des propriétés de protection contre l’inflation et l’efficacité d’un actif numérique ?

C’est précisément le sujet exploré par certains nouveaux projets de stablecoins. Leur logique est simple — pourquoi choisir entre la valeur solide de l’or et la circulation instantanée de la finance moderne ? Pourquoi ne pas combiner la résistance à l’inflation et la véritable garantie de l’or avec la capacité de règlement mondial en quelques secondes et la programmabilité des actifs numériques ?

Ce n’est pas seulement une question technologique, mais aussi une réinvention de l’infrastructure financière future. La prochaine génération de solutions de stockage de valeur pourrait bien se former à l’intersection de ces deux mondes.