Depuis ses débuts, le monde de la blockchain a connu chaque fois une évolution majeure de ses mécanismes de consensus, comme une révolution systémique. Vous vous souvenez de l’époque PoW ? Les mineurs, avec leur puissance de calcul pure, ont construit la pierre angulaire de la décentralisation, au prix d’une consommation énergétique explosive. Puis est apparu le PoS, promettant de remplacer la consommation d’énergie par une efficacité capitalistique, ce qui semblait parfait, mais qu’en est-il en réalité ? Le piège du « plus riche devient encore plus riche » persiste, et les vecteurs d’attaque économique guettent dans l’ombre.

Aujourd’hui, l’ébauche d’APRO commence à se dessiner. Il ne s’agit pas de mettre fin à quelque chose, mais d’introduire une toute nouvelle approche — une fusion et une rupture de paradigmes.

Où est le cœur du changement ? APRO propose le concept de « preuve de valeur (PoV) ». Ce n’est pas une invention sortie de nulle part, mais une intégration de travail utile, de contributions vérifiables et de sécurité robuste. Il hérite du « travail » du PoW, mais ne se limite plus à des collisions de hachage inutiles, il se tourne vers des tâches de calcul réellement bénéfiques — rendu, simulation, traitement de données — qui renforcent le réseau tout en servant le monde réel.

Par ailleurs, il incorpore également l’essence du PoS — la liaison des droits et la conscience de l’efficacité. La différence clé ici est que, avec APRO, un système de réputation dynamique et une évaluation multidimensionnelle des contributions sont introduits. Qu’est-ce que cela signifie ? Votre influence n’est plus uniquement déterminée par votre capital, mais par la valeur que vous apportez réellement au réseau. Les véritables contributeurs peuvent être reconnus, plutôt que submergés par le capital.

C’est là le cœur de la troisième révolution : la décentralisation n’est plus une utopie, mais une réalité inscrite dans le mécanisme d’incitation.