Vous vous souvenez des sanctions Caesar ? Elles sont entrées en vigueur en 2019 après que le Congrès a adopté la législation. Mais voilà—les supprimer n’est pas aussi simple qu’un décret présidentiel. Il faudrait que le Congrès adopte une nouvelle loi pour les abroger, ce qui signifie relancer tout le processus législatif.

Ce qui rend cela particulièrement pertinent aujourd’hui, c’est la façon dont les régimes de sanctions s’entrecroisent avec les systèmes financiers, y compris les infrastructures crypto. Ces mandats du Congrès ajoutent des couches de complexité en matière de conformité qui ne peuvent pas être facilement supprimées. Le projet de loi initial bénéficiait d’un soutien bipartisan, donc tout effort d’abrogation se heurterait à des obstacles politiques similaires.

Pour tous ceux qui suivent l’évolution de la réglementation et son impact sur la finance mondiale, c’est un cas d’école de la manière dont les mécanismes législatifs créent des contraintes structurelles à long terme. Contrairement aux actions de l’exécutif, qui peuvent changer avec les administrations, les lois du Congrès ont un réel pouvoir de permanence.